Christian Gourcuff a savouré la victoire de Lorient face au PSG (1-0). Contrairement à Paris, son équipe a proposé quelque chose de cohérent.
L'entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, a savouré à sa juste valeur la victoire face au PSG (1-0). Contrairement à Paris, son équipe a proposé quelque chose de cohérent.
Christian Gourcuff avait des raisons de jubiler après le coup de Trafalgar que lui et ses joueurs ont joué au PSG (1-0) samedi au Parc des Princes. Devant les journalistes, le "professeur breton" avait pourtant le sourire rentré. Cela ne l'a pas empêché d'avouer qu'il avait bien dans ses manuels «la recette» du succès à Paris, lui qui est venu gagner avec Lorient quatre fois lors des six dernières confrontations au Parc. «Ce sont des matches qui se ressemblent, ce sont toujours les mêmes recettes, a-t-il expliqué, d'un ton neutre. Pour nous, l'idée est d'imposer un collectif dans la récupération du ballon et dans son utilisation qui permet de prendre l'ascendant. C'est de jouer collectivement.»
Le collectif justement, le PSG ne l'a pas encore. «C'est une équipe pas encore faite», a résumé Gourcuff, qui a vu comme tout le monde que Ménez, Gameiro et Matudi -pour ne citer qu'eux- avaient encore besoin de temps. «On a tendance à penser qu'en empilant des noms, on fait une équipe, a-t-il lâché, la critique acerbe. Alors que ça demande du temps. Nous, à Lorient, on sait que c'est le travail collectif qui permet aux individualités de se mettre en valeur. Ce qu'on présente, c'est quelque chose de cohérent.»
Sûr de lui et de son jeu, Lorient a étouffé un Paris crispé d'entrée. «Dans la récupération du ballon, on leur a posé des problèmes avec un bloc très compact. Il fallait les empêcher de prendre de la vitesse avec leurs individualités comme Menez et Nene, qui ont tous deux la capacité à percer.» La première demi-heure du match a été à sens unique. Les Merlus ont déroulé pendant que le PSG a couru dans le vide. «Dès l'entame, tout a bien fonctionné. C'est juste dommage que l'on n'ait pas fait preuve d'efficacité sur quelques occasions, notamment celle de Kevin Monnet-Pacquet. Mais il y a eu beaucoup de mouvement et de qualité dans la sortie de nos ballons. Après, cela a été plus difficile, on n'avait plus cette disponibilité, ce mouvement justement qui est indispensable.» Le coup parfait était déjà assuré.
L'entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, a savouré à sa juste valeur la victoire face au PSG (1-0). Contrairement à Paris, son équipe a proposé quelque chose de cohérent.
Christian Gourcuff avait des raisons de jubiler après le coup de Trafalgar que lui et ses joueurs ont joué au PSG (1-0) samedi au Parc des Princes. Devant les journalistes, le "professeur breton" avait pourtant le sourire rentré. Cela ne l'a pas empêché d'avouer qu'il avait bien dans ses manuels «la recette» du succès à Paris, lui qui est venu gagner avec Lorient quatre fois lors des six dernières confrontations au Parc. «Ce sont des matches qui se ressemblent, ce sont toujours les mêmes recettes, a-t-il expliqué, d'un ton neutre. Pour nous, l'idée est d'imposer un collectif dans la récupération du ballon et dans son utilisation qui permet de prendre l'ascendant. C'est de jouer collectivement.»
Le collectif justement, le PSG ne l'a pas encore. «C'est une équipe pas encore faite», a résumé Gourcuff, qui a vu comme tout le monde que Ménez, Gameiro et Matudi -pour ne citer qu'eux- avaient encore besoin de temps. «On a tendance à penser qu'en empilant des noms, on fait une équipe, a-t-il lâché, la critique acerbe. Alors que ça demande du temps. Nous, à Lorient, on sait que c'est le travail collectif qui permet aux individualités de se mettre en valeur. Ce qu'on présente, c'est quelque chose de cohérent.»
Sûr de lui et de son jeu, Lorient a étouffé un Paris crispé d'entrée. «Dans la récupération du ballon, on leur a posé des problèmes avec un bloc très compact. Il fallait les empêcher de prendre de la vitesse avec leurs individualités comme Menez et Nene, qui ont tous deux la capacité à percer.» La première demi-heure du match a été à sens unique. Les Merlus ont déroulé pendant que le PSG a couru dans le vide. «Dès l'entame, tout a bien fonctionné. C'est juste dommage que l'on n'ait pas fait preuve d'efficacité sur quelques occasions, notamment celle de Kevin Monnet-Pacquet. Mais il y a eu beaucoup de mouvement et de qualité dans la sortie de nos ballons. Après, cela a été plus difficile, on n'avait plus cette disponibilité, ce mouvement justement qui est indispensable.» Le coup parfait était déjà assuré.