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Cette fois-ci, l'affaire prend de l'empleur puisque la justice est actuellement en train de statuer sur ces cas. Pour rappel, il s'agit d'iPhone dont la façade en verre explose de façon impromptue. Pourtant, la conclusion d’Apple au sujet des problèmes rencontrés par ses iPhones l’été dernier est plutôt anecdotique. Après avoir fait analyser les appareils explosés ou fissurés, la firme de Cuppertino avait déclaré que « les fissures étaient liées à une pression externe exercée sur l'iPhone. »
La dangerosité n'a vraiment pas été prise au sérieux par Apple. D'une part l'iPhone est un objet que l'on place très près de la tête, et d'autres part, il s'agit d'éclats de verre. Ces deux éléments auraient dû éveiller un peu plus sa curiosité. Étant donné que ce ne fût pas le cas, les plaintes vont bon train. Un utilisateur français a demandé au tribunal de commerce de Cannes de nommer un expert afin de déterminer si l'iPhone présente un risque d'utilisation. L'audience a eu lieu jeudi 12 novembre.
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Plusieurs autres cas similaires avaient été rapportés l'été dernier, jusqu'à susciter des réactions de la Commission européenne, de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes), et du secrétaire d'État chargé du Commerce, Hervé Novelli. Au mois de septembre, une autre victime avait annoncé son intention de demander à la justice d'ordonner une expertise indépendante. Son fils avait été blessé à l'œil par un éclat de verre provenant de l'écran du téléphone fissuré. L'affaire est très sérieuse puisque Meglena Kuneva, commissaire européenne en charge des consommateurs, n'excluait pas, au mois de septembre, de demander le retrait de l'iPhone à la vente, si un pays membre venait à déclarer que l'appareil était dangereux.
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