Bien meilleur dans le jeu comme il y a deux ans, le FC Barcelone a de nouveau dominé Manchester United (3-1), ce samedi à Wembley, en finale de la Ligue des champions.
Dans ce Wembley magique où tout a commencé pour les deux clubs (ils y ont remporté leur premier trophée européen, ndlr), on s'est aussitôt cru au Stadio Olimpico. Manchester a démarré pied au plancher en misant tout sur la vitesse et l'audace de Chicharito, pas en réussite. Mais comme en 2009, MU n'aura vraiment dominé que les dix premières minutes. Après, c'est l'ouragan Barça qui a déferlé sur Londres. Récupération impeccable, pressing d'enfer et décalages extravagants. Enfin, toute la panoplie habituelle appliquée à merveille. Les Red Devils n'avaient alors plus que leurs jambes pour courir. Car après des étincelles de Villa (10e, 20e et 21e), c'est Pedro qui a mis le Barça sur orbite. Il peut remercier la science et la vision du jeu de Xavi, auteur d'une passe sublime (27e, 1-0).
Sauf que contrairement à la finale de Rome, l'orgueil des Mancuniens était cette fois plus vivace. Ferguson ne leur aurait pas pardonné un nouveau comportement atone. Et puis l'Ecossais avait son plan : un milieu à plat avec Valencia et Park, pas très aventureux, au même niveau que Carrick et Giggs. Ainsi, moins de sept minutes après l'explosion Pedrito, Rooney remettait les pendules à l'heure après un bon dédoublement avec Giggs. Tant pis si le Gallois était un poil hors-jeu (34e, 1-1)... Mais cette égalisation n'était qu'une illusion pour les hommes de Ferguson, bouffés dans la conservation du ballon (67% de possession pour le Barça en première période, ndlr). Hernandez sous l'éteignoir et pas dans un bon soir, en face c'est Messi, ce génie, qui a régalé.
En seconde période, l'édifice mancunien a ainsi volé en éclats. Le magicien argentin est passé par là, dévastant tout de son pied gauche phénoménal. C'est lui qui double la mise d'une frappe magistrale en dehors de la surface avec une facilité déconcertante (54e, 2-1), bien aidé par l'absence de marquage. Le visage hagard de Ferguson en disait alors très long. Manchester était cuit. Le génial Argentin avait ouvert la voie à un troisième but, signé Villa, expédiant le ballon dans la lucarne d'un Van der Sar qui aurait mérité une autre sortie. Le portier néerlandais a mis un terme à sa carrière, certes sur une finale, mais sur une gifle, lui qui briguait une troisième C1.
Buts et résumés : ICI
FC Barcelone 3-1 Manchester United
Dans ce Wembley magique où tout a commencé pour les deux clubs (ils y ont remporté leur premier trophée européen, ndlr), on s'est aussitôt cru au Stadio Olimpico. Manchester a démarré pied au plancher en misant tout sur la vitesse et l'audace de Chicharito, pas en réussite. Mais comme en 2009, MU n'aura vraiment dominé que les dix premières minutes. Après, c'est l'ouragan Barça qui a déferlé sur Londres. Récupération impeccable, pressing d'enfer et décalages extravagants. Enfin, toute la panoplie habituelle appliquée à merveille. Les Red Devils n'avaient alors plus que leurs jambes pour courir. Car après des étincelles de Villa (10e, 20e et 21e), c'est Pedro qui a mis le Barça sur orbite. Il peut remercier la science et la vision du jeu de Xavi, auteur d'une passe sublime (27e, 1-0).
Sauf que contrairement à la finale de Rome, l'orgueil des Mancuniens était cette fois plus vivace. Ferguson ne leur aurait pas pardonné un nouveau comportement atone. Et puis l'Ecossais avait son plan : un milieu à plat avec Valencia et Park, pas très aventureux, au même niveau que Carrick et Giggs. Ainsi, moins de sept minutes après l'explosion Pedrito, Rooney remettait les pendules à l'heure après un bon dédoublement avec Giggs. Tant pis si le Gallois était un poil hors-jeu (34e, 1-1)... Mais cette égalisation n'était qu'une illusion pour les hommes de Ferguson, bouffés dans la conservation du ballon (67% de possession pour le Barça en première période, ndlr). Hernandez sous l'éteignoir et pas dans un bon soir, en face c'est Messi, ce génie, qui a régalé.
En seconde période, l'édifice mancunien a ainsi volé en éclats. Le magicien argentin est passé par là, dévastant tout de son pied gauche phénoménal. C'est lui qui double la mise d'une frappe magistrale en dehors de la surface avec une facilité déconcertante (54e, 2-1), bien aidé par l'absence de marquage. Le visage hagard de Ferguson en disait alors très long. Manchester était cuit. Le génial Argentin avait ouvert la voie à un troisième but, signé Villa, expédiant le ballon dans la lucarne d'un Van der Sar qui aurait mérité une autre sortie. Le portier néerlandais a mis un terme à sa carrière, certes sur une finale, mais sur une gifle, lui qui briguait une troisième C1.
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Dernière édition par Diavoletto 1997 le Dim 29 Mai - 5:38, édité 3 fois