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La remplaçante de la Zonda, alias Huayra, se conjugue au superlatif, de sa ligne à couper le souffle à ses solutions techniques sophistiquées. Avec dans le lot un majestueux V12 6.0 biturbo libérant 700 ch, d’origine Mercedes-AMG.
Pagani-Zonda1999
Au commencement il y eut la Zonda, du nom d’une modeste bourgade d’Argentine, dont Horacio Pagani est originaire. La voiture qui le fit véritablement connaître après avoir fait ses premières armes chez Lamborghini et Dallara. La grosse sensation automobile de l’année 1999. Avec une « tronche » pareille, pure création artistique parrainée par Juan-Manuel Fangio lui-même, la Zonda incarnera d’entrée de jeu la supercar telle qu’elle n’existe qu’en rêve. Il y avait de la fulgurance, voire du génie, dans ce dessin, et le reste n’était pas mal non plus. Pagani fera dès le début un usage intensif de la fibre de carbone pour la la structure et la carrosserie, ce chef d’œuvre digne des maîtres verriers de Murano. Il également frappe à la bonne porte pour les moteurs, bien aidé, encore une fois, par la bienveillance de Fangio, ambassadeur de Mercedes. Chez AMG, le préparateur attitré de la marque allemande, lequel fournira plusieurs versions de plus en plus affûtées de son V12 au fil des évolutions de la voiture.
Pagani-ZondaR2011
Au final, sont à ce jour recensées pas moins de neuf versions de la Zonda, étalées sur plus d’une décennie. Dont une carrosserie roadster, cela va de soi. Pour une production totale qui tournera, en moyenne, autour de vingt-cinq unités par an. Vendues à des prix stratosphériques, comme le veut la règle du jeu.
PaganiHuyara-statique2
Vient le temps de remplacer ce monstre sacré qu’est la Zonda. La nouvelle venue adopte, du coup, une nouvelle appellation, pour bien marquer la rupture. Il faut dire désormais Huayra, un nom difficilement prononçable (essayez « wouaïra », pour voir…) qui signifie « vent » en quechua, l’une des langues pratiquées au Pérou. La nouvelle venue adopte le même profil que sa devancière, et il est donc impossible de se tromper sur son origine. Une signature identifiable entre mille. Elle se distingue cependant par sa plastique plus travaillée, plus équilibrée et moins brutale. Plus consensuelle, en résumé, tout en demeurant très spectaculaire.
PaganiHuyara-statique5
Pour illustrer le propos, l’impressionnant aileron arrière de la Zonda disparaît au profit de quatre volets rétractables disposés aux quatre coins de la voiture. La chose est commandée par un calculateur qui analyse tout un tas de trucs, de la vitesse en lacet à l’accélération latérale, de l’angle de braquage à la sollicitation du moteur. Nul ne doute que cela s’avère très efficace, la garde au sol variable étant livrée en sus, ce qui devrait la rendre moins radicale, plus facile à maîtriser par des propriétaires juste rapides comme Crésus.
Et pour clore le sujet, la Huayra se révèle beaucoup plus imposante que sa devancière, puisqu’elle qui atteint 4,61 m en longueur. La Zonda était plus courte de 17 cm. Compter 2,04 m en largeur et 1,17 m en hauteur. Belle bête, donc.
PaganiHuyara-action1
Structure monocoque et châssis font quant à eux appel à la fibre de carbone, à l’aluminium et au titane. C’est du lourd, au sens figuré du terme car sur la balance, le Huayra ne pèse pas plus de 1 350 kg, avec une répartition du poids à raison de 44 % sur l’avant et de 56 % sur l’arrière. La Pagani est donc plus légère que la McLaren MP4-12C, de 30 kg, et bat donc tous les records, à ce chapitre, pour une auto de ce genre. Entre parenthèses, la McLaren est moins imposante – 4,51 m en longueur -, mais aussi moins puissante, de 100 ch pile poil. Beau match en perspective, malgré tout, entre ces deux « ultra-light ».
PaganiHuyara-moteur
Le moteur, donc. Placé en position centrale arrière, inutile de le préciser… Il s’agit, comme il se doit, d’un V12 fourni par la maison AMG, dont la cylindrée cube 5 980 cm3. Le 7.3-litres de la dernière mouture de la Zonda « courante » - la « R » bénéficiait, elle, d’un autre biturbo de 750 ch – n’a donc pas été retenu. A la place officie ce V12 6.0, ouvert à 60° biturbo, qui libère, comme indiqué, 700 ch et un couple phénoménal de 1 000 Nm. Et le tout donne une vitesse de pointe de 370 km/h.
PaganiHuyara-intérieur1
Chef d’œuvre automobile, avons-nous dit en préambule. C’est le cas, et comme de bien entendu, cet objet rare coûte une fortune. On parle d’un million d’euros l’unité…
La remplaçante de la Zonda, alias Huayra, se conjugue au superlatif, de sa ligne à couper le souffle à ses solutions techniques sophistiquées. Avec dans le lot un majestueux V12 6.0 biturbo libérant 700 ch, d’origine Mercedes-AMG.
Pagani-Zonda1999
Au commencement il y eut la Zonda, du nom d’une modeste bourgade d’Argentine, dont Horacio Pagani est originaire. La voiture qui le fit véritablement connaître après avoir fait ses premières armes chez Lamborghini et Dallara. La grosse sensation automobile de l’année 1999. Avec une « tronche » pareille, pure création artistique parrainée par Juan-Manuel Fangio lui-même, la Zonda incarnera d’entrée de jeu la supercar telle qu’elle n’existe qu’en rêve. Il y avait de la fulgurance, voire du génie, dans ce dessin, et le reste n’était pas mal non plus. Pagani fera dès le début un usage intensif de la fibre de carbone pour la la structure et la carrosserie, ce chef d’œuvre digne des maîtres verriers de Murano. Il également frappe à la bonne porte pour les moteurs, bien aidé, encore une fois, par la bienveillance de Fangio, ambassadeur de Mercedes. Chez AMG, le préparateur attitré de la marque allemande, lequel fournira plusieurs versions de plus en plus affûtées de son V12 au fil des évolutions de la voiture.
Pagani-ZondaR2011
Au final, sont à ce jour recensées pas moins de neuf versions de la Zonda, étalées sur plus d’une décennie. Dont une carrosserie roadster, cela va de soi. Pour une production totale qui tournera, en moyenne, autour de vingt-cinq unités par an. Vendues à des prix stratosphériques, comme le veut la règle du jeu.
PaganiHuyara-statique2
Vient le temps de remplacer ce monstre sacré qu’est la Zonda. La nouvelle venue adopte, du coup, une nouvelle appellation, pour bien marquer la rupture. Il faut dire désormais Huayra, un nom difficilement prononçable (essayez « wouaïra », pour voir…) qui signifie « vent » en quechua, l’une des langues pratiquées au Pérou. La nouvelle venue adopte le même profil que sa devancière, et il est donc impossible de se tromper sur son origine. Une signature identifiable entre mille. Elle se distingue cependant par sa plastique plus travaillée, plus équilibrée et moins brutale. Plus consensuelle, en résumé, tout en demeurant très spectaculaire.
PaganiHuyara-statique5
Pour illustrer le propos, l’impressionnant aileron arrière de la Zonda disparaît au profit de quatre volets rétractables disposés aux quatre coins de la voiture. La chose est commandée par un calculateur qui analyse tout un tas de trucs, de la vitesse en lacet à l’accélération latérale, de l’angle de braquage à la sollicitation du moteur. Nul ne doute que cela s’avère très efficace, la garde au sol variable étant livrée en sus, ce qui devrait la rendre moins radicale, plus facile à maîtriser par des propriétaires juste rapides comme Crésus.
Et pour clore le sujet, la Huayra se révèle beaucoup plus imposante que sa devancière, puisqu’elle qui atteint 4,61 m en longueur. La Zonda était plus courte de 17 cm. Compter 2,04 m en largeur et 1,17 m en hauteur. Belle bête, donc.
PaganiHuyara-action1
Structure monocoque et châssis font quant à eux appel à la fibre de carbone, à l’aluminium et au titane. C’est du lourd, au sens figuré du terme car sur la balance, le Huayra ne pèse pas plus de 1 350 kg, avec une répartition du poids à raison de 44 % sur l’avant et de 56 % sur l’arrière. La Pagani est donc plus légère que la McLaren MP4-12C, de 30 kg, et bat donc tous les records, à ce chapitre, pour une auto de ce genre. Entre parenthèses, la McLaren est moins imposante – 4,51 m en longueur -, mais aussi moins puissante, de 100 ch pile poil. Beau match en perspective, malgré tout, entre ces deux « ultra-light ».
PaganiHuyara-moteur
Le moteur, donc. Placé en position centrale arrière, inutile de le préciser… Il s’agit, comme il se doit, d’un V12 fourni par la maison AMG, dont la cylindrée cube 5 980 cm3. Le 7.3-litres de la dernière mouture de la Zonda « courante » - la « R » bénéficiait, elle, d’un autre biturbo de 750 ch – n’a donc pas été retenu. A la place officie ce V12 6.0, ouvert à 60° biturbo, qui libère, comme indiqué, 700 ch et un couple phénoménal de 1 000 Nm. Et le tout donne une vitesse de pointe de 370 km/h.
PaganiHuyara-intérieur1
Chef d’œuvre automobile, avons-nous dit en préambule. C’est le cas, et comme de bien entendu, cet objet rare coûte une fortune. On parle d’un million d’euros l’unité…
