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Il y a le drame humain, terrible. Et il y a les conséquences sur l'activité économique. L’industrie automobile, elle aussi est touchée, et fait preuve d'une belle solidarité avec le peuple japonais. Mais l’option nucléaire est remise en cause, y compris sur le délicat sujet de la voiture électrique…
A la suite d’un des plus violents tremblements de terre de son histoire, suivi d’un tsunami de grande ampleur, le Japon (et plus particulièrement la région de Fukushima, au nord de Tokyo) est encore à l’heure actuelle plongé en plein drame, face à un accident nucléaire majeur dont on ne sait pas s’il sera maîtrisé, ni quand, ni quelles en seront les conséquences pour la santé des populations.
Japon 5
Mais outre le bilan humain, hélas non encore définitif (il est à l’heure actuelle de plus de 22 000 morts et disparus), et qui risque de s’alourdir encore, on peut déjà évoquer les conséquences que cette catastrophe aura sur l’économie japonaise, à court comme à long terme.
Il y a la désorganisation des services, des moyens de transport, des activités industrielles. Ainsi l’industrie automobile est-elle touchée aussi, en raison des dégâts causés aux usines. Honda, Toyota, Nissan, Mazda, Suzuki sont particulièrement touchés, qui ont dû fermer la plupart de leurs unités de production jusqu’à nouvel ordre. Subaru, Daihatsu, Mitsubishi ont été moins affectés, mais ont cessé eux aussi leurs activités, à la fois par solidarité mais également parce que l’activité économique et commerciale est évidemment au ralenti, qu’il faut ajuster la production à une demande pour le moment suspendue, sans compter la pénurie de composants électroniques, aussi essentiels à l'industrie automobile qu'à de très nombreux autres secteurs d'activité, qui en sont totalement dépendants…
Japon 3
Pour autant, les constructeurs automobiles japonais s’associent au malheur de la population japonaise en faisant preuve de solidarité pour aider à la reconstruction des régions dévastées. Ainsi Honda a proposé une aide de 300 millions de yens et offert 1 000 groupes électrogènes, Toyota aussi, Nissan a déjà levé 30 millions, comme Mazda et Suzuki, Mitsubishi et Daihatsu, et fourni 50 véhicules aux organismes de secours, tandis que Subaru levait pour sa part une aide de 50 millions de yens… La légendaire cohésion de la société japonaise n’est pas un vain mot…
Reste qu’il va falloir aux Japonais reconstruire une économie désorganisée et dévastée, reconquérir leur place de troisième puissance mondiale, aidés par l’aide internationale, et particulièrement les Etats Unis, leur tuteur historique depuis 60 ans. Mais ce n'est pas gagné d'avance, très loin de là. On annonce déjà qu'il faudra au Japon un minimum de 5 longues années pour effacer les conséquences de cette catastrophe.
Japon 1
Reste aussi, au-delà de l’émotion légitime et du respect dû à un peuple digne dans son malheur, à se poser la question de l’option nucléaire en matière d’énergie, d'autant plus que la pollution radioactive devient de plus en plus alarmante et préoccupante au fur et à mesure du temps qui passe…
On sait que la question n’est pas simple en l’état actuel des choses, et que la plupart des pays développés sont largement tributaires de l’énergie d’origine nucléaire. Et qu’il ne sera pas facile d’en sortir, considérant les risques de contamination en cas d’accident -la preuve, hélas !- mais aussi et surtout le problème que pose la gestion, le retraitement et le stockage des déchets, dont la durée de vie, pour certains d’entre eux, se chiffre en millions d’années…
Du coup, il est non seulement pertinent, mais urgent, de s’interroger sur la validité de l’option de… la voiture électrique ! Eh oui… Car si l’idée de la voiture électrique, exemptée d’émissions de CO2, facteur de l’effet de serre, paraît être une bonne idée, c’est une fausse bonne idée. Et même une très mauvaise idée ! Ne parlons même pas de sa validité pratique, qui reste encore largement à démontrer, face aux véhicules conventionnels fonctionnant au « sale et polluant » pétrole.
En effet : il ne faut jamais oublier qu’une voiture électrique est avant tout une voiture « nucléaire »… Oui : parce que pour alimenter une voiture électrique en électricité, cette électricité là, il faut d'abord la produire… Avec quoi ? Sinon avec des centrales fonctionnant au charbon ou… au pétrole ? Avec des… centrales nucléaires, bien sûr ! Aussi, affirmer que la voiture électrique est une voiture « propre » est donc un parfait mensonge. Il faut en prendre conscience ! Aujourd’hui, là, maintenant. C’est un débat urgent…
Japon 2
Parce que certains « décideurs », politiques et industriels, certains militants écolo inconséquents nous mènent droit dans le mur, au nom d’une « vertu écologique » à laquelle chacun souscrirait en toute bonne conscience… Des études menées par des organismes indépendants des lobbies « économico-politiques » montrent que sur un parc de 2 100 000 véhicules neufs commercialisés bon an mal an (pour ne parler que de la France, mais l’exemple vaut évidemment pour tous les pays du monde), chaque tranche de 100 000 véhicules électriques (soit 5 %, hypothèse basse envisagée à 10 ans par le groupe Volkswagen, loin des scénarios délirants imaginés au sein du groupe Renault, qui rève sa proportion portée à 20 % du parc total) nécessiterait la construction d’une centrale nucléaire supplémentaire pour les alimenter.
Qui, au prétexte que ces véhicules électriques n’émettent aucun polluant dans les villes (ce que personne ne conteste, mais c'est regarder le problème par le petit bout de la lorgnette), prendrait ce risque là ? C’est la bonne question, qui s’impose à tous, à la lumière de la catastrophe nucléaire qui affecte le Japon aujourd’hui. Et quel autre pays demain ?
A la suite d’un des plus violents tremblements de terre de son histoire, suivi d’un tsunami de grande ampleur, le Japon (et plus particulièrement la région de Fukushima, au nord de Tokyo) est encore à l’heure actuelle plongé en plein drame, face à un accident nucléaire majeur dont on ne sait pas s’il sera maîtrisé, ni quand, ni quelles en seront les conséquences pour la santé des populations.
Japon 5
Mais outre le bilan humain, hélas non encore définitif (il est à l’heure actuelle de plus de 22 000 morts et disparus), et qui risque de s’alourdir encore, on peut déjà évoquer les conséquences que cette catastrophe aura sur l’économie japonaise, à court comme à long terme.
Il y a la désorganisation des services, des moyens de transport, des activités industrielles. Ainsi l’industrie automobile est-elle touchée aussi, en raison des dégâts causés aux usines. Honda, Toyota, Nissan, Mazda, Suzuki sont particulièrement touchés, qui ont dû fermer la plupart de leurs unités de production jusqu’à nouvel ordre. Subaru, Daihatsu, Mitsubishi ont été moins affectés, mais ont cessé eux aussi leurs activités, à la fois par solidarité mais également parce que l’activité économique et commerciale est évidemment au ralenti, qu’il faut ajuster la production à une demande pour le moment suspendue, sans compter la pénurie de composants électroniques, aussi essentiels à l'industrie automobile qu'à de très nombreux autres secteurs d'activité, qui en sont totalement dépendants…
Japon 3
Pour autant, les constructeurs automobiles japonais s’associent au malheur de la population japonaise en faisant preuve de solidarité pour aider à la reconstruction des régions dévastées. Ainsi Honda a proposé une aide de 300 millions de yens et offert 1 000 groupes électrogènes, Toyota aussi, Nissan a déjà levé 30 millions, comme Mazda et Suzuki, Mitsubishi et Daihatsu, et fourni 50 véhicules aux organismes de secours, tandis que Subaru levait pour sa part une aide de 50 millions de yens… La légendaire cohésion de la société japonaise n’est pas un vain mot…
Reste qu’il va falloir aux Japonais reconstruire une économie désorganisée et dévastée, reconquérir leur place de troisième puissance mondiale, aidés par l’aide internationale, et particulièrement les Etats Unis, leur tuteur historique depuis 60 ans. Mais ce n'est pas gagné d'avance, très loin de là. On annonce déjà qu'il faudra au Japon un minimum de 5 longues années pour effacer les conséquences de cette catastrophe.
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Reste aussi, au-delà de l’émotion légitime et du respect dû à un peuple digne dans son malheur, à se poser la question de l’option nucléaire en matière d’énergie, d'autant plus que la pollution radioactive devient de plus en plus alarmante et préoccupante au fur et à mesure du temps qui passe…
On sait que la question n’est pas simple en l’état actuel des choses, et que la plupart des pays développés sont largement tributaires de l’énergie d’origine nucléaire. Et qu’il ne sera pas facile d’en sortir, considérant les risques de contamination en cas d’accident -la preuve, hélas !- mais aussi et surtout le problème que pose la gestion, le retraitement et le stockage des déchets, dont la durée de vie, pour certains d’entre eux, se chiffre en millions d’années…
Du coup, il est non seulement pertinent, mais urgent, de s’interroger sur la validité de l’option de… la voiture électrique ! Eh oui… Car si l’idée de la voiture électrique, exemptée d’émissions de CO2, facteur de l’effet de serre, paraît être une bonne idée, c’est une fausse bonne idée. Et même une très mauvaise idée ! Ne parlons même pas de sa validité pratique, qui reste encore largement à démontrer, face aux véhicules conventionnels fonctionnant au « sale et polluant » pétrole.
En effet : il ne faut jamais oublier qu’une voiture électrique est avant tout une voiture « nucléaire »… Oui : parce que pour alimenter une voiture électrique en électricité, cette électricité là, il faut d'abord la produire… Avec quoi ? Sinon avec des centrales fonctionnant au charbon ou… au pétrole ? Avec des… centrales nucléaires, bien sûr ! Aussi, affirmer que la voiture électrique est une voiture « propre » est donc un parfait mensonge. Il faut en prendre conscience ! Aujourd’hui, là, maintenant. C’est un débat urgent…
Japon 2
Parce que certains « décideurs », politiques et industriels, certains militants écolo inconséquents nous mènent droit dans le mur, au nom d’une « vertu écologique » à laquelle chacun souscrirait en toute bonne conscience… Des études menées par des organismes indépendants des lobbies « économico-politiques » montrent que sur un parc de 2 100 000 véhicules neufs commercialisés bon an mal an (pour ne parler que de la France, mais l’exemple vaut évidemment pour tous les pays du monde), chaque tranche de 100 000 véhicules électriques (soit 5 %, hypothèse basse envisagée à 10 ans par le groupe Volkswagen, loin des scénarios délirants imaginés au sein du groupe Renault, qui rève sa proportion portée à 20 % du parc total) nécessiterait la construction d’une centrale nucléaire supplémentaire pour les alimenter.
Qui, au prétexte que ces véhicules électriques n’émettent aucun polluant dans les villes (ce que personne ne conteste, mais c'est regarder le problème par le petit bout de la lorgnette), prendrait ce risque là ? C’est la bonne question, qui s’impose à tous, à la lumière de la catastrophe nucléaire qui affecte le Japon aujourd’hui. Et quel autre pays demain ?
